organiser par le jogging club harnesien
mardi 23 août 2011
lundi 22 août 2011
Nos quartiers d'été : la pluie n'arrête pas le chevalier
Dans la série de Nos quartiers d'été, le bois de Florimond vient de vivre à l'heure médiévale. ...
Une bien belle fête qui a connu un succès incontestable de par la participation mais aussi de l'ambiance chevaleresque. Un dicton dit : « la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin » et on peut l'adapter à la sauce harnésienne : « la pluie du matin fait le succès des fêtes harnésiennes ». Et c'est bien vrai que le succès était au rendez-vous pour cette fête médiévale où plus de 300 personnes ont participé au banquet et bien plus aux jeux d'adresse ou structures gonflables pour les plus jeunes. Le spectacle avec jeux médiévaux, où adresse et équilibre étaient de rigueur, a captivé l'attention du public. Thomas était venu avec ses parents pour voir les chevaux mais aussi les cavaliers, S'il avait fait beau, ils seraient allés à la mer... Mais l'enfant était heureux de venir voir ces chevaliers qui avaient dressé leurs camps la veille et qu'il avait aperçus lors d'une promenade. Ils étaient venus dormir à la belle étoile pour être à l'aube à la disposition du public pour expliquer leurs motivations et raconter les exploits de leurs modèles.
« J'ai rêvé de Lancelot et le matin j'étais content de voir le ciel gris. Papa avait dit qu'on viendrait voir le tournoi si on n'allait pas à la mer. Moi je préfère venir m'amuser ici avec mes copains. Je n'aime pas faire de la voiture », dit-il. •
mardi 19.07.2011, 05:13 - La Voix du Nord
dimanche 19 juin 2011
Avec un PLU et deux ZAC, la commune part à la recherche des habitants perdus
S'appuyant sur les travaux du cabinet d'études Urbycom (Douai) et de la société d'économie mixte Adévia (Liévin), la municipalité organisait une réunion publique, mardi soir, au complexe sportif Bigotte. Philippe Duquesnoy, maire, a présenté aux Harnésiens la transformation du POS (plan d'occupation des sols) en un PLU (plan local d'urbanisme) qui permettra de « penser » la commune sur une période d'au moins 20 ans.
Deux projets de ZAC (zones d'aménagement concerté) ont été présentés devant à peine quatre-vingts personnes. Selon le maire, ces deux programmes immobiliers éviteront que d'autres ne s'installent sur le territoire harnésien de façon anarchique.
Paradoxe harnésien
« Ces deux ZAC doivent nous permettre d'inverser la courbe démographique », énonce Philippe Duquesnoy. La réalité harnésienne semble en effet paradoxale. D'un côté une classe sera fermée à la rentrée, de l'autre on vient d'enregistrer une hausse de 70 % des demandes de logement sur un an.Les demandes de logements seraient de 350 actuellement.
Ces deux opérations feront l'objet d'une délibération en conseil municipal. La première, dite ZAC de l'Abbaye, couvre 5 hectares en dessous de Noroxo, entre les rues de Saint-Dizier, de l'Abbaye et Léon-Blum. Une approche paysagère est donnée à ce futur quartier, avec la volonté de limiter la place de la voiture et une possible utilisation en trame verte de l'ancien cavalier limitrophe. Au total, 200 logements sont concernés.
La seconde zone, baptisée ZAC La source des Moulins s'étend sur 12 hectares au pied du terril et venant toucher les cités Bellevue et d'Orient. Selon les préconisations du schéma de cohérence territoriale (validé par l'État), entre 20 et 25 logements à l'hectare sont envisagés sur ce secteur soit 300 à 350 logements individuels ou collectifs, plutôt sur deux étages et avec au moins une mitoyenneté. « C'en est fini du lotissement pavillonnaire qui est très consommateur de terrains », explique Emmanuel Anquez, d'Adévia.
L'équité avantles copains
Le sujet de la terre, si rare dans le bassin minier, soulève des réactions. Certes le PLU s'efforce de préserver les terres agricoles du nord. Mais un des deux projets d'aménagement suffit à émouvoir cet agriculteur annaysien qui possède des terres sur l'emprise de la future ZAC de l'Abbaye. Il râle après cette nouvelle privation de terres qui se dessine, qui plus est venant d'un « copain » comme il appelle le maire PS d'Harnes. Celui-ci lui répond en le tutoyant et en l'appelant Bernard qu'il n'y a pas de copain qui tienne, que seule compte l'équité. « Oui des agriculteurs perdront des terres mais des Harnésiens ne coucheront plus chez leurs parents », ajoute le maire.« Ne pas gaspiller la terre agricole qui fait l'une des meilleures patates au niveau national », c'est le message du responsable cantonal de la FDSEA, par ailleurs cultivateur sur Harnes et livreur de Mac Cain. Il en appelle à la vigilance alors que des risques de délocalisation seraient « plus que jamais d'actualité ».
Souvent présente à ce type de réunion publique, l'Annaysienne Angèle Dupayage, vice-présidente du Syndicat de la propriété rurale 62, rappelle que 1 500 hectares agricoles ont été mangés par l'urbanisation ces dernières années dans le bassin minier. Cette réunion aura donc été l'occasion de constater que la terre est un terrain sensible. Chacun y va décidément avec des pincettes ! •
Une consultation publique est en cours au sujet des deux ZAC. Des panneaux sont exposés jusque début juillet dans le hall de la mairie où l'on peut signer un registre situé au service urbanisme. La mairie indique que « les remarques seront intégrées »
samedi 18.06.2011, 05:17 - La Voix du Nord
lundi 23 mai 2011
Nouveaux visages et nouveaux objectifs dans les conseils de quartier
Patrice Wichlacz, adjoint à la politique de la ville et à la tranquillité publique, a précisé les objectifs et les attentes de cette politique locale. « La démocratie participative n'est pas un exercice facile et constitue pourtant le fer de lance d'une politique locale qui tient réellement compte des besoins de la population et de l'intérêt général... » L'observation des pratiques de chaque conseil a permis d'analyser les lacunes de leur fonctionnement, ce qui a abouti à l'écriture d'une nouvelle charte.
C'est donc à la lumière de cette expérience que la municipalité a souhaité prolonger le fonctionnement des conseils de quartier.
« Favoriser la participation des habitants, être le relais de leurs demandes, de leurs avis, contribuer à renforcer le lien social, débattre, voici ce qui a été proposé aux habitants en rejoignant aujourd'hui des équipes au travail depuis maintenant deux ans, et que je remercie encore pour leur constance et leur investissement. » Les quartiers de la Gaillette, de la Souchez, du Grand Moulin et des Sources sont concernés.
Les objectifs des conseils de quartier et de faire de ces comités un outil de démocratie participative. C'est un lieu d'information, de concertation, de proposition, d'initiative et d'évaluation.
Tous les sujets, qu'ils concernent notamment le quartier, la commune, la communauté d'agglomération, peuvent être abordés par le conseil de quartier.
Le conseil participe à la construction de la décision, qui demeure, au final, de la responsabilité du conseil municipal, dont la légitimité, issue du suffrage universel, n'est pas remise en cause.
Tirage au sort
Les collèges des habitants et associations sont composés des anciens titulaires et suppléants ayant expressément manifesté leur intention de rester membre du conseil et justifiant d'une présence régulière aux réunions, ainsi que de nouveaux membres répondant à l'appel à candidatures.Le tirage au sort a été réalisé après l'analyse de quatre critères ayant été fixés pour avoir la meilleure représentation possible. L'équilibre géographique, la parité, l'âge et la représentation d'un maximum de foyers par collège étaient les critères retenus.
Chaque conseiller présent lors de la présentation des comités a pu recevoir un petit dossier et a été pris en photo pour mieux être reconnu par les Harnésiens. Dès la fin de semaine des réunions ont été programmées pour mettre en action au plus tôt les nouvelles équipes.
lundi 23.05.2011, 05:14 - La Voix du Nord
samedi 30 avril 2011
Nettoyage de printemps et chasse à l'oeuf au bois de Florimond : une action conviviale et citoyenne
C'est la deuxième année consécutive que les élus des quartiers de la Souchez et du Grand Moulin
s'associent pour organiser une grande manifestation où les enfants sont rois mais aussi acteurs d'une action éco-citoyenne.
Au programme, une opération de nettoyage du bois en compagnie des parents, histoire de « toucher du doigt » et de prendre conscience que notre planète a besoin d'être préservée et surtout apprendre à adopter de bonnes habitudes.
Après une collation offerte aux acteurs de cette opération, en partie grâce à la participation du Fonds de participation des habitants (FPH), un rallye avec questionnaire à choix multiples était organisé. L'objectif : mieux distinguer les familles de légumes et les sortes de fruits. Puis ce fut le top départ à une gigantesque chasse à l'oeuf.
Tisser des liens
Yves Haunaut, conseiller de quartier de la Souchez et porte parole des deux comités, l'a bien souligné : « Nous avons souhaité que tout soit gratuit pour y associer le plus grand nombre d'enfants et contribuer à ce que des liens se tissent entre les habitants de nos quartiers avec une dégustation de soupe et une chasse à l'oeuf dont certains ont pu être décorés par les résidants du foyer des personnes âgées. Ces derniers viendront passer quelques heures avec nous et profiter du soleil. Une action visant donc également à créer des liens intergénérationnels et une action solidaire avec un relais vers les Restos du coeur. » Les enfants ont pu aussi participer à une opération de rempotage sur le stand de l'association des Jardins familiaux.Une journée vraiment exceptionnelle aussi bien grâce aux conditions météorologiques que par l'ambiance festive créée par tous les participants.
source : La voix du nord
mardi 26 avril 2011
« Je suis un homme de terrain »
Philippe Duquesnoy a été élu il y a maintenant trois ans à la tête de la commune de Harnes. Un premier mandat pour cet Harnésien de naissance qui a du faire face à sa nouvelle fonction d'homme politique. L'occasion à mi-mandat de faire un bilan des action
Tout d'abord, à la moitié de votre premier mandat de maire, quel est votre ressenti par rapport aux trois années écoulées ?
Mon ressenti s'exprime en un terme : "riche".
Riche au niveau humain car en tant que maire, je rencontre des populations différentes avec des problèmes différents. Riche aussi au niveau humaniste, car on essaie de résoudre leurs problèmes. On travaille pour le bien de la commune, pour l'intérêt général. Riche relationnellement, car, avec cette fonction, nous sommes amenés à rencontrer tous les services que ce soit ceux de l'État, de la Région, du Département... Et riche aussi au niveau intellectuel. Je suis en perpétuelle remise en cause d'un point de vue social, juridique administratif... selon les dossiers. C'est une richesse pour un individu.
Quelle est votre satisfaction en ce début de mandat ?
En trois ans, je suis assez fière du dynamisme commercial qui s'est mis en place sur Harnes. Il y a beaucoup de choses qui ont été faites. Il faut rappeler que monter des dossiers c'est long. Il y a des règles administratives, juridiques, des procédures à suivre.
Et votre déception ?
Le rôle de maire est souvent difficile moralement car on aimerait répondre à toutes les demandes positivement : un logement, un emploi... On est souvent sollicité mais nous ne pouvons pas à chaque fois répondre favorablement, alors il faut faire des choix. Et cela amène parfois une incompréhension des personnes. Certaines nuits, je ne dors pas car j'ai des décisions difficiles à prendre. Mais même quand il y a une fatigue morale, il n'est pas question de baisser les bras. C'est à ces moments-là qu'on a besoin de se ressourcer avec sa famille et ses amis. Il faut essayer de se garder des petits moments dans sa vie privée. Mais je suis conscient que je ne consacre pas assez de temps à ma famille et à mes amis mais ça, c'est parce que je suis un homme de terrain. Au départ, je ne suis pas un homme politique mais un homme associatif et syndicaliste.
Quand vous avez commencé, appréhendiez-vous votre fonction ? Avez-vous demandé des conseils à d'autres élus ?
Quand je suis arrivé, bien sûr que j'appréhendais. J'ai été conseiller municipal dans l'opposition il y a 20 ans, mais ce n'était pas la même chose. J'avoue que je suis parti sur un terrain vierge. Je suis arrivé sur une terre brûlée. Il n'y avait plus rien, plus de projet. On s'appuie alors sur l'expérience de quelques élus des communes voisines. On échange beaucoup avec d'autres maires. C'est cela qui crée des liens et qui permet de créer un dynamisme au niveau de la Communauté d'agglomération de Lens-Liévin (CALL).
Qu'aimeriez-vous mettre en place avant la fin de votre mandat ?
Il y a plusieurs choses. Tout d'abord passer le plan d'occupation des sols (POS) en plan local d'urbanisme (PLU), ce qui permettra de développer la commune en phase avec le schéma directeur pour un avenir sur, 10, 15 voire 20 ans. L'avenir de la commune est tracé avec la reconversion du site Noroxo, le développement de l'urbanisation de Harnes avec un travail sur le centre ville. Puis l'avenir de Harnes passe aussi par son canal avec un développement touristique, environnemental, de loisirs. C'est un constat majeur au même titre que la coulée verte. Puis avant la fin du mandat, il y aura la mise en place de deux zones d'aménagement concerté (ZAC), zone de l'Abbaye et zone Sources des moulins. Nous sommes en cours de concertation avec la population. Et il y aura également la réalisation de la médiathèque entre la cité d'Orient et la cité Bellevue.
Pensez-vous déjà à vous représenter en 2014 ?
Il y a un temps pour la campagne et un temps pour faire le travail. Actuellement, je suis dans la période de travail. Pour l'instant, je n'ai pas le temps de m'occuper de cela. Il sera temps, un an avant de voir si le travail effectué est satisfaisant. Je ferai d'abord le point moi-même pour voir si je suis satisfait, puis ça sera mon équipe qui le fera. Après, c'est la population qui tranchera.
Propos recueillis parVirginie AUGERAUD
L'Avenir de l'Artois
Les écoles maternelles Langevin et Rolland ne feront plus qu'une
Le domaine de l'école est « une priorité » pour Philippe Duquesnoy, premier magistrat de Harnes. Alors quand il a appris, la semaine dernière, qu'une classe de l'école maternelle Paul-Langevin sera fermée à la rentrée prochaine, « avec tous les investissements qui sont faits, cela nous a arraché les tripes.
Cela n'est pas acceptable et on ne l'a pas accepté. » Cette fermeture engendre ainsi la suppression de la décharge de directeur. Car pour l'obtenir, il faut avoir au minimum quatre classes au sein de l'établissement. Or, à la rentrée 2011, l'école maternelle Paul-Langevin ne comptera plus que trois classes. « Le directeur devra alors effectuer son travail de chef d'établissement sur son temps libre », explique Philippe Duquesnoy Du côté de l'école maternelle Romain-Rolland, cet établissement comptabilise uniquement deux classes. Un nombre pas suffisant pour l'Éducation nationale, qui essaie d'éviter cela. Une situation que craignait la municipalité avec peut-être dans le futur, une éventuelle fermeture d'école.
Alors pour éviter tout cela et donner une solution, le maire a proposé lors du conseil municipal, du lundi 18 avril, de créer un groupe scolaire, en fusionnant les deux maternelles, Paul-Langevin et Romain-Rolland. « En réalisant cela, nous pérennisons l'école Romain-Roland et nous créons la décharge de directeur d'école, d'une journée, puisqu'il y aura un poste de directeur pour les deux écoles. » Les deux établissements scolaires, distants de 400 mètres environ, resteront chacun au même endroit. Le nom de ce groupe scolaire n'est pour l'instant pas décidé. Mais le premier magistrat a une préférence. « J'aimerai que ce groupe scolaire porte les deux noms comme "Langevin-Rolland". mais ce sont les parents d'élèves qui choisiront. » Cette fusion, votée contre par l'opposition, prendra acte dès la rentrée prochaine. Ce groupe scolaire comptera donc au total cinq classes de maternelles.
V. A.
L'Avenir de l'Artois
Antoine, étudiant, va donner des cours d'informatique aux novices
C'est une première dans le secteur. Vendredi, la signature d'une convention informatique, entre la Ville et l'IUT, fait dans la nouveauté.
Elle marque en effet le lancement de quarante ateliers d'informatique jusque-là fin de l'année 2011.
« Passer une connaissance à un autre »
C'est un étudiant en 1re année de DUT Informatique, Antoine Assenan, 19 ans qui va prodiguer ces cours de base d'informatique. Il sera d'ailleurs rémunéré pour cette activité (voir encadré). Face à lui, un public qui n'est pas forcément habitué à ces outils. Il ne sera néanmoins pas seul puisqu'à chaque fois, une aide médico-psychologique sera à ses côtés, à raison d'une fois par semaine, le jeudi de 15h à 16h30.
Philippe Duquesnoy décrit l'opération : « On vise essentiellement les personnes des foyers du 3e Âge, mais aussi les personnes de l'école des consommateurs (composée souvent de bénéficiaires du RSA). L'objectif est de répondre à la fois aux personnes âgées pour leur apprendre les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), mais aussi à des demandeurs d'emploi. C'est devenu incontournable, il y a une véritable demande. Là, c'est eux qui viennent nous demander comment utiliser ces outils. » Le rôle d'Antoine sera donc de démystifier le monde informatique à ces novices : « Ce qu'on va lui demander, ce n'est pas d'enseigner quelque chose mais de faire passer une connaissance à l'autre, » expliquait Philippe Duquesnoy.
Ces ateliers (maximum douze personnes), gratuits, vont donc débuter d'ici le début du mois de mai. « Pour le moment, on a déjà cinq personnes intéressées pour participer à ces ateliers. Sans aucune publicité, » expliquait David Jasiak, référent à l'école des consommateurs. De son côté, le jeune étudiant n'avait pas l'air effrayé par la tâche à venir : « L'an dernier, j'ai déjà fait des animations dans un Ephad à Hénin-Beaumont. Je suis donc habitué aux seniors. Cela va m'apporter une expérience en plus. » Contact pour les inscriptions : 03 21 69 81 79
L'Avenir de l'Artois
mardi 19 avril 2011
Succès de la braderie
Tout d'abord, avec une braderie, rue des Fusillés, avec de nombreux commerçants, sous un grand soleil, les promeneurs ont pu découvrir des stands divers et variés.
Avec entre autres, ventes de lunettes de soleils, bracelet magnétique, maillot personnalisable.
Également sur la grande place, une exposition de voiture neuves et d'occasion. Les plus petits ont eu eux aussi leurs activités avec des animations orchestrées par un clown et un château gonflable.
L'Avenir de l'Artois
dimanche 17 avril 2011
Fermeture d'une classe : le maire veut « stopper l'hémorragie »
L'école maternelle Paul-Langevin a quatre classes. Elle n'en aura plus que trois.La classe des 2-3 ans va être supprimée l'année prochaine, soupire le maire, Philippe Duquesnoy. En septembre, 26 enfants de moins de 3 ans ne pourront pas aller à l'école.
Le premier magistrat connaissait la menace qui planait sur les classes des tout-petits : «La municipalité s'est mobilisée bien avant. Il était prévu la fermeture de 5 classes, les prévisions ont été descendues à 3 et aujourd'hui, une fermeture est effective.» Une de trop pour le maire : «Même si nous avons perdu 850 habitants depuis cinq ans, la construction de trois immeubles en ville va entraîner le retour des familles.» Et de pointer l'importance des écoles pour tout-petits : «C'est une spécificité française d'avoir des enfants de 2 ans à l'école et toutes les études nous disent que c'est pertinent et efficace.» L'édile ajoute : «La classe pour les 2-3 ans est un moyen de socialisation et de découverte. Regardez l'évolution de votre enfant, à la maternelle, ils font de vraies activités, ils ne font pas que des siestes !» Une pétition circule dans la ville et des tracts ont été distribués mais l'espoir de sauver la classe semble minime. Le maire voit plus loin : «La situation de l'école Romain-Roland est pire, il n'y a que deux classes. Pour stopper cette hémorragie et pour pérenniser la vie des deux écoles, nous avons proposé la création d'un groupe scolaire. Fermer une classe m'arrache déjà les tripes, la fermeture d'une école serait dramatique !» Nadine, grand-mère d'un élève, se demande : «Comment vont faire les familles où il n'y a pas de mamie pour garder les enfants, il n'y a pas de crèches à Harnes !» «Si on crée une crèche aujourd'hui, on va dans le sens du gouvernement qui ne veut plus de nos enfants à l'école, répond le maire. Mais bien sûr, c'est une réflexion qu'on va devoir avoir pour l'avenir...»
lundi 11.04.2011, 05:13 - La Voix du Nord
vendredi 8 avril 2011
Devenez conseiller au sein de votre quartier
Depuis maintenant deux ans, la municipalité de Harnes a créé les conseils de quartier.
Cette démarche « volontaire de la commune », précise Serge Rumeaux, directeur du pôle citoyenneté et démocratie participative, a été mise en place afin que les habitants participent à la construction des décisions, qui au final sont prises par le conseil municipal.
Élus pour deux ans, le premier mandat des conseillers de quartiers arrive donc à terme.
« Nous avons fait une évaluation des fonctionnements et nous nous sommes rendus compte que la communication avec la mairie et la remontée des doléances des conseillers de quartiers ne fonctionnaient pas bien », explique Serge Rumeaux. Pour améliorer cela, avant de nommer de nouveaux conseillers de quartiers, une charte a été élaborée. Et l'une des nouveautés de cette charte s'effectuera dans la nomination des conseillers de quartier. « Elle se fera par répartition géographique et non plus par tirage au sort comme avant, précise le directeur du pôle citoyenneté et démocratie participative. Au premier mandat, nous nous étions retrouvés avec des personnes qui habitaient dans les mêmes rues. Cela sera ainsi une répartition et non une sélection. » Chaque quartier de Harnes (La Gaillette, Des Sources, de La Souchez et du Grand Moulin) sera divisé en huit secteurs. Le second critère, pour élaborer ces conseils de quartiers sera, dans la mesure du possible, de respecter la parité. Puis l'âge sera également un élément de choix. Car chaque conseil de quartiers disposera de cinq collèges différents : jeunes (16-25 ans), habitants (26-59 ans), bel âge (+ de 60 ans). Et à cela viendront se rajouter les collèges des associations et des élus - personnalités.
Candidatures jusqu'au 29 avril
Au total, pour chaque quartier, 20 habitants titulaires seront nommés : quatre pour les jeunes, 12 pour les habitants, et 4 pour le bel âge. « Les anciens conseillers de quartiers qui sont volontaires, peuvent rester pour ce deuxième mandat, assure Serge Rumeaux. C'est à partir de maintenant que le travail va réellement commencer. » Et le travail consistera notamment à mettre en place des animations dans le quartier ou encore à faire remonter les doléances des habitants auprès de la mairie, lors de diverses réunions. « Ces réunions permettent également à la municipalité de se remettre en cause mais aussi de faire se rapprocher les conseillers de quartiers et la municipalité. » Alors si vous souhaitez faire partie de votre conseil de quartiers et prendre part activement à la vie de votre quartier mais aussi de votre ville, il ne vous reste plus qu'à déposer votre candidature auprès de la mairie. « Les candidats sont acceptés à partir de l'âge de 16 ans », souligne Serge Rumeaux. Vous trouverez les bulletins de candidatures dans la Gazette, distribuée dans les boîtes aux lettres ou en mairie. La date limite de dépôt des candidatures est fixé au 29 avril, 17 h. Le 17 mai, une réunion sera organisée pour nommée officiellement les nouveaux conseillers de quartiers.
Virginie AUGERAUD
Renseignements auprès de Serge Rumeaux au 03 21 79 42 79 au sur http://www.ville-harnes.fr/
jeudi 24 mars 2011
La justice dit non aux plaignants
L'action va enfin dépasser le symbole, et la pose de la première pierre du futur Ehpad va enfin être suivie des travaux. La Ville était dans l'attente de la décision du tribunal administratif qui devait trancher dans une affaire de justice.
Un collectif de dix riverains mécontents de l'implantation sur une partie de l'espace vert, allée des Platanes, avait en effet porté plainte contre la Ville.
Le 15 mars, le tribunal administratif a rejeté la requête des plaignants qui devront verser en dédommagement 800 euros à la commune et à Adevia. C'est surtout le fait que la ville manquait cruellement de service de ce type qui a motivé cette décision. En effet, si en 2010, 86 Harnésiens demeurent dans des Ehpad, ces derniers se trouvent en dehors de la commune.
En attente
« On était en attente que le référé soit soldé avant de commencer les travaux. Désormais, cela s'arrête là, nous allons démarrer bientôt les travaux avec la volonté de limiter au maximum les nuisances, » estime Philippe Duquesnoy.
Aujourd'hui, le soulagement se lit sur le visage de l'Harnésien, qui n'omet toutefois pas de régler quelques comptes avec son prédécesseur, le communiste Yvan Druon en filigrane selon lui dans le collectif. « Ce projet d'Ehpad était porté par son équipe il y a plusieurs années, je suis donc surpris qu'il m'attaque sur le sujet. À l'époque ils voulaient le mettre sur la coulée verte. Sauf que c'est interdit par le Scot, et heureusement d'ailleurs. Ce projet n'était pas abouti ni dans la gestion, ni dans son emplacement. L'équipe d'Yvan Druon avait déclassé cette zone afin d'y construire tout et n'importe quoi.
Nous, nous l'avons reclassé avec la garantie qu'il n'y aurait qu'une construction mais d'intérêt public, c'est ce que nous allons faire avec cet Ehpad. » Et l'élu d'énumérer les divers accrocs depuis des mois : de la signature d'une pétition contre le projet en février 2010 à la manifestation d'une trentaine de personnes le jour de la première pierre. Sans oublier les tracts dénonçant le manque de démocratie à Harnes.
Pourtant, le premier édile n'en démord pas : « C'est le meilleur site pour l'Ehpad. Il sera parfaitement intégré à la nature au bord du canal et sera placé près du foyer pour personnes âgées. Ils seront entre des gens de même génération. »
L avenir de l artois
Maxime PRUVOST
EHPAD : le tribunal autorise le maire à engager les travaux
Le maire, Philippe Duquesnoy, a tenu une conférence de presse, lundi, pour informer du début des travaux. « Ce sera pour dans une dizaine de jours. On commencera par la coupe de certains arbres, ça nous fend le coeur », prévient-il.
On se souvient de la manifestation qui s'était produite le 14 janvier, lors de la pose de la première pierre de cet établissement prévu pour 95 lits. « Ce groupe défend l'intérêt collectif de quelques riverains, moi je défends l'intérêt général », explique Philippe Duquesnoy. Pour le maire PS, l'emplacement se justifie par la proximité du centre-ville et du foyer de personnes âgées, par le cadre apaisant (bois de Florimond) et par la passerelle qui enjambe le canal. Celle-ci est en mauvais état mais le maire prévoit de la faire retaper pour l'ouverture de l'EHPAD. Et il rappelle qu'il faut des places pour les personnes âgées sur un secteur bien moins bien loti qu'ailleurs.
De leur côté, les personnes opposées au projet réfléchissent à un pourvoi devant le Conseil d'Etat (elles ont quinze jours pour le faire à compter du jour de réception du jugement) pour casser cette décision et faire suspendre les travaux. « Le juge s'est laissé attendrir par la mairie », estime Serge Fontaine qui conteste plusieurs points de l'ordonnance.
Sur le fond, ce jugement ne présage en rien de ce que sera la décision finale. La première plainte remonte en effet à mai 2010 et porte sur la manière illégale, selon les riverains, dont aurait été déclassé le terrain, en 2000, passant d'espace public à privé. Le recours aux référés n'avait d'autre but que de suspendre les travaux.
Les riverains disent qu'ils n'ont rien contre un EHPAD. Mais depuis 34 ans qu'ils ont acheté les terrains à la ville, les propriétaires de l'allée des Platanes profitent d'un espace vert et tiennent à le conserver. « C'est inscrit sur notre acte notarié », précise Serge Fontaine. Ils considèrent qu'un autre terrain, « situé à 200 mètres, rue de Varsovie », ferait l'affaire. Enfin, ils refusent tout amalgame avec quelque groupe politique que ce soit. Et Serge Fontaine fait remarquer : « L'intérêt général, c'est nous aussi ». • PH. B.
vendredi 28 janvier 2011
À l'ouest, du nouveau : la Cité d'Orient symbolise la relance du logement
Quelques jours après avoir manié la truelle en sa compagnie (premières pierres de l'EHPAD et Cité d'Orient), Philippe Duquesnoy a pu compter sur Jean-Pierre Kucheida, député et maire de Liévin, pour être son invité d'honneur. Les voeux du maire se sont déroulés vendredi soir à la salle Bigotte.
Le maire socialiste d'Harnes s'est d'abord attaché à dénoncer de façon méthodique la politique gouvernementale. Ajoutant les départements d'outre-mer et les plus de 55 ans, il chiffre ainsi à plus de cinq millions le nombre d'actifs souffrant du chômage.
En se rapprochant d'Harnes, il estime qu'avec le Louvre-Lens, « une grande transformation de notre territoire est en marche. » Dans la commune, le maire évoque Noroxo et sa dernière tour tombée en septembre 2010 mais aussi l'aménagement du site et de ses abords en concertation avec les voisins Annay et Loison. 2010, ce fut aussi la dématérialisation de la paie des agents municipaux ou encore les 900 000 euros de rénovation consacrés aux écoles.
2011 a commencé par le lancement du programme de reconstruction, soit 30 logements par an, à la Cité d'Orient. « Le président de Maisons et cités m'a assuré que tout sera mis en oeuvre pour maintenir un rythme de construction soutenu », souligne le maire d'Harnes devant Jean-Pierre Kucheida. Ce dernier dira que « 30 logements par an pour un programme de 300 sur 10 ans, ça fait long ». Il l'a dit au préfet et il espère bien voir accélérer le dossier dans l'année qui vient. Pour Philippe Duquesnoy, cette rénovation est fondamentale pour une commune qui a perdu quand même 850 habitants entre 1999 et 2006.
D'autres constructions de logements doivent commencer cette année : impasse des Colinettes (dix logements, un commerce et un béguinage de 7 logements), rue de Stalingrad (22 logements HQE en attente de permis de construire) et au Moulin-Pépin (12 T3 et 1 T5).
Pour le long terme, deux secteurs de la commune ont été placés en zone d'aménagement concerté ce qui doit permettre une urbanisation maîtrisée et éviter le mitage. Les ZAC de l'Abbaye et Source du Moulin, c'est leur nom, seront donc vouées à l'habitat sous le contrôle de la collectivité.
Ehpad et salle de sports
« On dit souvent que l'on mesure le niveau de développement d'une société à la façon dont elle traite les plus vulnérables de ses membres », poursuit Philippe Duquesnoy qui défend l'implantation contestée d'un EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), allée des Chênes, le long du canal. « Le site sans doute le plus agréable de la commune », approuvera Jean-Pierre Kucheida tout en souhaitant apaiser « les esprits chagrins ». Pour le maire d'Harnes, le secteur Lens-Liévin fait partie des territoires du département où les personnes âgées sont les plus nombreuses. Il faut donc des structures pour elles d'autant que le niveau d'équipement est inférieur à la moyenne nationale.Deux gros chantiers restent à venir : la salle des sports régionale dont les premières esquisses sont attendues avant la rentrée 2011 et le contournement de Courrières. Par ailleurs, Philippe Duquesnoy indique que la communauté d'agglomération examine la réalisation d'un doublement du « barreau » routier de la zone industrielle. •
Source la voix du nord
PAR PHILIPPE BESSIN
lens@info-artois.fr
dimanche 16 janvier 2011
EHPAD : le maire pose une première pierre, des riverains jettent un pavé dans la mare
Dans le « coude » de l'allée des Chênes, vendredi, les huées succédaient aux applaudissements. La pose de la première pierre du futur EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) était encadrée de banderoles de protestation. « On n'est pas contre l'EHPAD, mais contre son lieu d'implantation, lâche Serge Fontaine, représentant d'un collectif de riverains en colère. On veut conserver cette espace vert qui existe depuis la création du lotissement. Il y a énormément de possibilités à Harnes. Le maire lui même nous a parlé, lors d'une réunion de présentation du projet en février 2010, d'un terrain rue de Varsovie. » Une réunion de présentation, et non de consultation, regrette-t-il. « Il y a eu une enquête publique pour cette construction. Trois cent vingt-neuf personnes se sont prononcées contre. Ce n'est pas rien ! », fustige l'homme, appuyé par le reste du collectif.
Le groupe assure aussi ne pas seulement se soucier de leur lopin de terre, mais aussi du bien-être des futurs résidents. « On nous dit que ces personnes dépendantes vont traverser la passerelle et aller se balader dans le bois. Mais ce n'est pas accessible pour elles ! Là, elles ne verront que le canal et nos jardins. On pense aussi à ces gens-là. Et puis, c'est enclavé. Point de vue sécurité si des ambulances ou les pompiers ont besoin d'y accéder... » Le collectif compte désormais sur le recours qu'il a déposé devant le tribunal administratif. « Un vice de procédure. Il ne respecte ni la démocratie, ni la justice. Il n'attend pas que la question soit tranchée par le tribunal administratif pour lancer le chantier car le motif n'est pas suspensif... » « Ce n'est pas bloquant. Nous continuerons donc notre action et réagirons sur cet événement si nécessaire », confirme Philippe Duquesnoy, maire. Car il en est convaincu : « Comme l'a dit Jean-Pierre Kucheida, fort de son expérience à Liévin, cet emplacement est le meilleur pour nos anciens. On le sait, les familles ne peuvent pas toujours être présentes, mais les personnes de même génération, oui. Aujourd'hui, nous avons la chance de pouvoir conjuguer ce foyer Ambroise-Croizat et l'EHPAD. » Séparées d'à peine 200 mètres, les deux structures pourraient aisément tisser des liens. Quant à la rue de Varsovie : « On perdrait les conditions fixées au départ : cette volonté que les uns et les autres se rencontrent. Un EHPAD ne doit pas être éloigné du centre-ville. » Mais le premier édile socialiste soupçonne une autre motivation à cette protestation : « Quand je vois que l'opposition est présente autour d'eux (NDLR : Yvan Druon, ancien maire - PCF -, s'est joint au collectif), il me semble que c'est plus politique qu'une réelle nuisance.
Si c'était un bowling, une déchetterie ou autres, nous aurions réfléchi... Mais ils me font le coup à chaque lancement de construction. Si ça, c'est pas un coup politique... Moi, j'ai été élu pour que la ville évolue. »
PAR CAMILLE RAAD
lens@info-artois.fr
Et si on parlait des Quartiers d'été ? Un appel aux projets est lancé
Plus de cent personnes étaient présentes pour faire le point sur les dernières actions
et préparer la prochaine saison des Quartiers d'été.
Ce dispositif ayant pour but de créer un lien s'appuie en partie sur les conseils de quartier dont la mission est de faire des propositions pour améliorer notamment la convivialité. Lors de cette réunion, il a donc été rappelé les règles qui découlent de la charte cadre promue par le conseil régional qui finance à hauteur de 70 % les projets, le solde étant apporté par la collectivité.
Harnes qui est associée à la ville d'Annay dans ce domaine fait partie des 112 villes qui ont présenté au total plus de 222 projets ayant rassemblé plus de 1 450 associations partenaires. Concevoir, entreprendre, réaliser collectivement un projet où chacun peut apporter ses compétences et où les jeunes sont toujours les bienvenus est donc le but du Fonds de participation des habitants. Et c'est dans cet esprit qu'ont été organisés l'an dernier les fêtes de quartier mais aussi le futsal, des actions citoyennes, intergénérationnelles, culturelles, des sorties ou rassemblements de voisins mais aussi le marché de la Saint-Nicolas, la Chéri Chérie. En résumé des opérations faites pour les habitants par les habitants.
« Vous avez un projet ? N'hésitez pas à venir en parler vous trouverez des personnes compétentes pour vous aider et monter le dossier de financement ». Pas de doute,le message est passé et la prochaine saison sera à la hauteur des espérances de tous et surtout de ceux qui ne peuvent pas partir en vacances. •
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