Bienvenue sur le blog du conseil de quartier de la Souchez à Harnes

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vendredi 28 janvier 2011

À l'ouest, du nouveau : la Cité d'Orient symbolise la relance du logement

 Le maire, Philippe Duquesnoy, a analysé la situation française avant de se pencher sur les enjeux harnésiens. PHOTO É. J (CLP) 

Quelques jours après avoir manié la truelle en sa compagnie (premières pierres de l'EHPAD et Cité d'Orient), Philippe Duquesnoy a pu compter sur Jean-Pierre Kucheida, député et maire de Liévin, pour être son invité d'honneur. Les voeux du maire se sont déroulés vendredi soir à la salle Bigotte.


Le maire socialiste d'Harnes s'est d'abord attaché à dénoncer de façon méthodique la politique gouvernementale. Ajoutant les départements d'outre-mer et les plus de 55 ans, il chiffre ainsi à plus de cinq millions le nombre d'actifs souffrant du chômage.
En se rapprochant d'Harnes, il estime qu'avec le Louvre-Lens, « une grande transformation de notre territoire est en marche. » Dans la commune, le maire évoque Noroxo et sa dernière tour tombée en septembre 2010 mais aussi l'aménagement du site et de ses abords en concertation avec les voisins Annay et Loison. 2010, ce fut aussi la dématérialisation de la paie des agents municipaux ou encore les 900 000 euros de rénovation consacrés aux écoles.
2011 a commencé par le lancement du programme de reconstruction, soit 30 logements par an, à la Cité d'Orient. « Le président de Maisons et cités m'a assuré que tout sera mis en oeuvre pour maintenir un rythme de construction soutenu », souligne le maire d'Harnes devant Jean-Pierre Kucheida. Ce dernier dira que « 30 logements par an pour un programme de 300 sur 10 ans, ça fait long ». Il l'a dit au préfet et il espère bien voir accélérer le dossier dans l'année qui vient. Pour Philippe Duquesnoy, cette rénovation est fondamentale pour une commune qui a perdu quand même 850 habitants entre 1999 et 2006.
D'autres constructions de logements doivent commencer cette année : impasse des Colinettes (dix logements, un commerce et un béguinage de 7 logements), rue de Stalingrad (22 logements HQE en attente de permis de construire) et au Moulin-Pépin (12 T3 et 1 T5).
Pour le long terme, deux secteurs de la commune ont été placés en zone d'aménagement concerté ce qui doit permettre une urbanisation maîtrisée et éviter le mitage. Les ZAC de l'Abbaye et Source du Moulin, c'est leur nom, seront donc vouées à l'habitat sous le contrôle de la collectivité.

Ehpad et salle de sports

« On dit souvent que l'on mesure le niveau de développement d'une société à la façon dont elle traite les plus vulnérables de ses membres », poursuit Philippe Duquesnoy qui défend l'implantation contestée d'un EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), allée des Chênes, le long du canal. « Le site sans doute le plus agréable de la commune », approuvera Jean-Pierre Kucheida tout en souhaitant apaiser « les esprits chagrins ». Pour le maire d'Harnes, le secteur Lens-Liévin fait partie des territoires du département où les personnes âgées sont les plus nombreuses. Il faut donc des structures pour elles d'autant que le niveau d'équipement est inférieur à la moyenne nationale.
Deux gros chantiers restent à venir : la salle des sports régionale dont les premières esquisses sont attendues avant la rentrée 2011 et le contournement de Courrières. Par ailleurs, Philippe Duquesnoy indique que la communauté d'agglomération examine la réalisation d'un doublement du « barreau » routier de la zone industrielle. •

Source la voix du nord
PAR PHILIPPE BESSIN
lens@info-artois.fr

dimanche 16 janvier 2011

EHPAD : le maire pose une première pierre, des riverains jettent un pavé dans la mare

 P.Duquesnoy (4e à g.), maire, entouré d'élus pour la pose de la première pierre (à la truelle, G.Delcourt, député et maire de Lens).
Le projet a pris racine il y a plus d'un an. La grogne aussi. Vendredi, la première pierre du futur EHPAD a été posée. Un collectif de riverains était présent pour s'y opposer, banderoles à l'appui. Eux dénoncent, entre autres, le lieu choisi pour implanter cette structure. Le maire, lui, y voit «  un coup politique ».

Dans le « coude » de l'allée des Chênes, vendredi, les huées succédaient aux applaudissements. La pose de la première pierre du futur EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) était encadrée de banderoles de protestation. « On n'est pas contre l'EHPAD, mais contre son lieu d'implantation, lâche Serge Fontaine, représentant d'un collectif de riverains en colère. On veut conserver cette espace vert qui existe depuis la création du lotissement. Il y a énormément de possibilités à Harnes. Le maire lui même nous a parlé, lors d'une réunion de présentation du projet en février 2010, d'un terrain rue de Varsovie. » Une réunion de présentation, et non de consultation, regrette-t-il. « Il y a eu une enquête publique pour cette construction. Trois cent vingt-neuf personnes se sont prononcées contre. Ce n'est pas rien ! », fustige l'homme, appuyé par le reste du collectif.
Le groupe assure aussi ne pas seulement se soucier de leur lopin de terre, mais aussi du bien-être des futurs résidents. « On nous dit que ces personnes dépendantes vont traverser la passerelle et aller se balader dans le bois. Mais ce n'est pas accessible pour elles ! Là, elles ne verront que le canal et nos jardins. On pense aussi à ces gens-là. Et puis, c'est enclavé. Point de vue sécurité si des ambulances ou les pompiers ont besoin d'y accéder... » Le collectif compte désormais sur le recours qu'il a déposé devant le tribunal administratif. « Un vice de procédure. Il ne respecte ni la démocratie, ni la justice. Il n'attend pas que la question soit tranchée par le tribunal administratif pour lancer le chantier car le motif n'est pas suspensif... » « Ce n'est pas bloquant. Nous continuerons donc notre action et réagirons sur cet événement si nécessaire », confirme Philippe Duquesnoy, maire. Car il en est convaincu : « Comme l'a dit Jean-Pierre Kucheida, fort de son expérience à Liévin, cet emplacement est le meilleur pour nos anciens. On le sait, les familles ne peuvent pas toujours être présentes, mais les personnes de même génération, oui. Aujourd'hui, nous avons la chance de pouvoir conjuguer ce foyer Ambroise-Croizat et l'EHPAD. » Séparées d'à peine 200 mètres, les deux structures pourraient aisément tisser des liens. Quant à la rue de Varsovie : « On perdrait les conditions fixées au départ : cette volonté que les uns et les autres se rencontrent. Un EHPAD ne doit pas être éloigné du centre-ville. » Mais le premier édile socialiste soupçonne une autre motivation à cette protestation : « Quand je vois que l'opposition est présente autour d'eux (NDLR : Yvan Druon, ancien maire - PCF -, s'est joint au collectif), il me semble que c'est plus politique qu'une réelle nuisance.
Si c'était un bowling, une déchetterie ou autres, nous aurions réfléchi... Mais ils me font le coup à chaque lancement de construction. Si ça, c'est pas un coup politique... Moi, j'ai été élu pour que la ville évolue. »

PAR CAMILLE RAAD
lens@info-artois.fr

Et si on parlait des Quartiers d'été ? Un appel aux projets est lancé


Plus de cent personnes étaient présentes pour faire le point sur les dernières actions

et préparer la prochaine saison des Quartiers d'été.

Ce dispositif ayant pour but de créer un lien s'appuie en partie sur les conseils de quartier dont la mission est de faire des propositions pour améliorer notamment la convivialité. Lors de cette réunion, il a donc été rappelé les règles qui découlent de la charte cadre promue par le conseil régional qui finance à hauteur de 70 % les projets, le solde étant apporté par la collectivité.

Harnes qui est associée à la ville d'Annay dans ce domaine fait partie des 112 villes qui ont présenté au total plus de 222 projets ayant rassemblé plus de 1 450 associations partenaires. Concevoir, entreprendre, réaliser collectivement un projet où chacun peut apporter ses compétences et où les jeunes sont toujours les bienvenus est donc le but du Fonds de participation des habitants. Et c'est dans cet esprit qu'ont été organisés l'an dernier les fêtes de quartier mais aussi le futsal, des actions citoyennes, intergénérationnelles, culturelles, des sorties ou rassemblements de voisins mais aussi le marché de la Saint-Nicolas, la Chéri Chérie. En résumé des opérations faites pour les habitants par les habitants.

« Vous avez un projet ? N'hésitez pas à venir en parler vous trouverez des personnes compétentes pour vous aider et monter le dossier de financement ». Pas de doute,le message est passé et la prochaine saison sera à la hauteur des espérances de tous et surtout de ceux qui ne peuvent pas partir en vacances. •