
Quel sont vos premières conclusions un peu plus d'un an après leur mise en place ?
La première année était une année test de laquelle nous avons tous beaucoup appris. Les conseils de quartier sont de bons instruments de démocratie participative. Globalement l’essai est transformé. D’une part c’est une occasion de dialoguer spontanément avec les élus autrement que lors d’une permanence. D’autre part l’expérience qu’ont les habitant du fonctionnent de leur quartier est un atout majeur dans la conception des projets et leur mise en adéquation avec leurs attentes. Les conseils de quartier permettent donc de rendre l’action publique plus efficace. Evidemment, rien n’est parfait, mais nous saurons tirer les enseignements de cette première année pour faire entrer davantage de concertation dans les mœurs.
Comment se déroulent les échanges entre la mairie et les Conseils ?
Il n’y a pas vraiment de réunion type. Cela dépend de l’actualité du quartier et de notre capacité à prendre en charge ses problématiques propres. Ce qu’il y a certainement de commun à toutes ces réunions, c’est la liberté pour les habitants de s’exprimer pleinement et de poser toutes les questions souhaitées sur les thèmes proposés. Bien sur, il n’est pas toujours aisé de discuter des problèmes que l’on rencontre mais ces conseils sont aussi faits pour cela. Les échanges sont très enrichissants et c’est l’occasion pour la municipalité de recueillir des idées auxquelles nous n’avions pas forcément pensé. C’est aussi un lieu de convivialité où les habitants d’un même quartier apprennent à mieux se connaître.
Quelles difficultés avez-vous repéré?
L’animation d’un conseil de quartier représente un certain investissement personnel. Et bien que les attentes des habitants soient fortes, il n’est pas facile pour les organisateurs de se renouveler. Je tiens donc à saluer et remercier les habitants qui ont à cœur de faire bouger les choses et qui passent du temps à faire évoluer leur quartier.
De plus il y a beaucoup à faire pour améliorer la vie des quartiers. Mais devant l’urgence ne devons tout de même nous soumettre au temps d’instruction administratif, toujours trop long, mais nécessaire si nous voulons faire notre travail convenablement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire